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Le blogue des sorties Kayak en Charente Maritime de Christophe BONNIN

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lundi, septembre 20 2021

Navigation du 19/09/2021 : La Traverseine 2021 avec mon Club de kayak SNTM

Mon club de kayak était présent aujourd’hui avec 14 participants sur 12 kayaks.

http://sntm.hebfree.org

Page Facebook de la SNTM

Voici quelques photos de l’avant départ.

Le K2 de course en ligne qui terminera premier du classement général sur le parcours loisirs.

Ma participation sur le parcours loisir (2ème au classement général, 1er en k1) :

Bien qu’inscrit sur le parcours loisir, rien n’empêche de jouer le classement. Contrairement à ma participation en 2018, cette année, j'ai joué une performance. Pas de photos pour la course de ma part… Mais une trace GPS et quelques souvenirs que voici.

Sur le graphique ci dessus, l'axe des ordonnées ne démarre pas à 0 mais à 6 Km/h. La tendance général de la vitesse à la baisse sur la distance, même si elle est réelle, n'est pas si significative qu'elle n'y parait.

On remarque que j'ai fait un départ plutôt rapide. Pourtant, en vrai, je n'ai pas eu l'impression d'être si rapide. Je souhaitais simplement vite me dégager du peloton pour avoir un plan d'eau pas trop perturbé. Mais je n'avais pas du tout l'objectif d'être premier. Au bout de 500 m, j'étais déjà deuxième et le SUP devant, qui lui, avait fait visiblement l’effort pour être en tête au départ (sûrement pour les mêmes raisons que moi) ne tient pas le même rythme un peu plus loin.

Me voilà en tête des loisirs avec personne devant moi, et juste le semi Rigide de la SNSM qui m'accompagne à quelques mètres de moi, juste à coté. Du coup, avec ce moteur, je n'entend pas du tout ce qui se passe derrière moi.

Étant en tête, je prends un rythme raisonnable en attendant de voir si il n'y aurait pas une étrave qui reviendrait à ma hauteur. Mais le temps passe, et je ne vois rien venir ce qui me surprend. Je pensais que le K2 de course en ligne serait parti comme une balle et je me demande bien où il peut être.

Au bout de 3 Kilomètres, ce dernier finit tout de même par arriver à ma hauteur, a peu près au moment ou l'on rejoint la boucle du parcours compétition. On arrive alors dans une zone étroite avec plein d'Avirons autour de nous. Le K2 de course en ligne n'est pas du tout mon objectif. Par contre, à partir du moment où il me dépasse, c'est alors eux que la navette de la SNSM va suivre. Comme on est dans une zone vraiment étroite, je n'ai pas trop envie que cela se fasse là. C'est là qu'on voit que j'ai accéléré assez nettement sur le graphique. Cela montre que je pouvais le faire en cas de besoin.

Plus loin, c'est un K2 de mer qui me rejoint. Je garde mon rythme sans m'occuper d'eux dans un premier temps. Ils sont devant moi un bon moment. Et puis quand même, je me décide à me dire que c'est idiot de les laisser devant moi comme çà. Autant les rejoindre. J’accélère un petit peu, me met dans leur sillage et je fais ma première pause boisson (bien réussie parce que le bateau a bien glissé pendant que je buvais).

Je me rends compte ensuite que ce K2 de mer n'a pas spécialement plus de vitesse que moi et petit à petit, je déboîte puis dépasse.

La traversée de Paris bat son plein. Il y a plein de choses sympa à voir et plein d’opportunités de mouvements d'eau à exploiter. Je suis bien occupé, à jouer avec les Avirons qui sont certes plus rapide en vitesse pur (pour la plupart), mais s'arrêtent aussi parfois, ce qui fait que je suis toujours avec eux.

J'ai remonté aussi un Surfski K1 qui était sur le parcours compétition (le seul que je rencontrerais).

J'ai vu également un K4 compétition de course en ligne. Très efficaces quand ils étaient tous synchro, mais aussi en alerte général dés qu'un mouvement d'eau survient et casse leur belle mécanique. Ils sont alors tous en appuis et la procédure de remise en route du moteur n'est pas simple. Du coup, j'ai pu profiter du spectacle un petit moment car, moi, avec le Nelo 510, je peux transpercer n'importe quel mouvement d'eau pleine puissance si besoin.

Une fois sorti de Paris, la seine est plus large, il y a moins de choses à voir et les distances semblent s'allonger avec la densité des ponts plus faible. Je n'ai absolument aucune idée de ce qui se passe derrière moi (je ne me retournerais qu'une seule fois, à 500 m de l'arrivée). Mais je n'entends pas de bruits suspects. Je décide de faire une deuxième pause boisson (moins bien réussie que la première, car pagaie mal gérée, et j’ai du replacer mon embout de boisson qui s'était détaché). Je reprends mon petit rythme après çà.

Bien après avoir passé la tour TF1, il y a une embarcation de l'organisation qui invite à serrer a gauche pour bien prendre la rive gauche de la dernière île avant l'arrivée. Je me suis un peu laissé endormir par la musique saturée de ce bateau qui sonnait un peu comme une fin de parcours. Toujours est il que j'avais aussi un peu chaud (j'avais décidé de gardé mon coupe vent, mais la météo s'était bien planté sur ce coup là) et je pense terminer la course tranquillement puisque je n'entends toujours aucun bruit derrière moi.

Finalement, à 500 m, j'entends quelque chose. Je jette un œil en arrière... et là, je vois l'étrave de Jean (de mon club) apparaître. Je me dit... enfin, je ne suis plus tout seul, et en plus, c'est Jean. Donc, oui, là le sprint finale, il faut le faire. J'accélère pour mettre ce qu'il faut pour contrôler la fin de course.

Je termine comme cela en pensant terminer 1 et 2 avec Jean en catégorie K1 loisir, ce qui me réjouit. Mais en fait, il y avait un autre concurrent que je n'avais pas vu ni senti venir et qui termine entre nous deux, à 5 secondes de moi seulement et 5 secondes devant Jean.

Cela veut dire que pour Jean et pour ce concurrent, j'ai du être une belle carotte. Du coup, cela fait une belle course, nettement plus intéressante que si j'avais finis tout seul.

Je crois bien que c'était seulement la deuxième ou troisième fois que je naviguais avec notre Nelo 510 du club. Mais surtout, c'était la première fois que je faisais vraiment de la distance avec. C'était un super compagnon de jeux. Très bon feeling avec cette carène dans une eau légèrement plus agitée que notre plan d'eau sur la Marne. Et çà, j'aime sentir l'eau frapper une carène parce que c'est comme cela qu'on écoute vivre son bateau.

Le groupe SNTM de cette belle Traverseine 2021.

Résultats du parcours loisir ICI .

samedi, novembre 26 2016

Vendée Globe 2016, WEB TV Live du 26/11/2016 à Paris

Pas de kayak dans ce sujet, mais... de la mer, tout de même. Ce midi, visite des coulisses du live du Vendée globe WEB TV.

Le live auquel j'ai assisté est à retrouver ici

Je suis arrivé au studio un petit quart d'heure avant le début du live. Cela tombe bien, c'est le moment où le public est invité à entrer dans le studio. C'est l'occasion pour les spectateurs de parler entre eux un petit peu de la course. Ce matin, Armel avait repris la tête de la course... Mais dans la matinée, Alex est de nouveau repassé en tête. Nous sommes donc à un moment chaud de la cours. les 2 skipper sont en pleine bataille navale, ce qui donnait une ambiance particulière aux discussions du jour.

A 5 minutes du live, la présentatrice, la rédactrice Olivia et l'invité Martin Bazin, entrent dans le studio. La présentatrice salut le public puis c'est le moment de quelques tests micro. Olivia se rends compte qu'elle n'a pas la chemise prévu pour le live... Mais c'est trop tard et ce n'est pas bien grave. Le décompte des 2 minutes s'est enclenché sur les écrans noir. La pression monte sur la plateau... A 15 secondes, la présentatrice rappelle au public qu'il faut éteindre les téléphones portables, et c'est partie.

Premier invité du live, nous retrouvons Armel, justement. Tout semble sous contrôle sur le bateau et Armel semble très concentré sur sa course. Le deuxième intervenant de ce live n'est autre que le roi Jean... qui lui, n'hésite à nous livrer tous ses secrets... Voila de quoi amuser le public avec cette anecdote lorsque Jean Le Cam s'endort par erreur pendant 5 H et se réveille en pleine "pétole" en configuration voile grande tempête !!! Jean Le Cam nous avoue que c'est bien là l'intérêt de faire des courses en solitaire... quand il n'y a personne pour voir les conneries que vous faites (sauf à les raconter) !

Le public est aux anges... et cela tombe bien, car le Roi jean est en grande forme. Sans doutes stimulé par la question de Martin Bazin sur la normalité de l'homme qui signe pour faire un 4 ème Vendée Globe, Jean à encore bien d'autres belles histoires à nous raconter. C'est ainsi que l'on apprend qu'il s'est aussi fait des petites frayeurs en faisant des manœuvres, tout en déréglant son pilote automatique via sa télécommande poignet un peu trop sensible. On apprends également comment "RoRo" (je vous laisse découvrir de quoi il s'agit dans la vidéo) a été inondé. Enfin, il donne une réponse définitive à la grande que question que tout le monde s'est posé au moins une fois dans sa vie : "Qu'est ce qui va mal dans ma tête ?".

Jean Le Cam a livré une belle prestation. Une fois le live terminé, tout le monde était content de ce moment passé juste un peu trop vite. Avant de sortir du studio, la présentatrice prends 5 minutes pour répondre à la sollicitation d'une petite fille du public qui voulait lui dire qu'elle connaissait Jean Le Cam. La présentatrice nous avoue alors qu'avec Jean en Interview...c'est selon son humeur. Parfois, il a très peu de choses à dire et les réponses sont très courtes, mais à d'autres moment, c'est que du bonheur comme cela s'est passé aujourd'hui.

Ci dessous, quelques photos de l'exposition sur place a coté du Studio :

L'installation du PC course :

N'hésitez pas à venir applaudir les skipper au pied de la Tour Eiffel à l'occasion d'un live. Le studio est accessible à tous et c'est une bonne façon de s’approprier un souvenir pour soi, de l'un de live du Vendée Globe, excellente émission à suivre tous les jours de cette course.