Navigation de 14 Km autour de Saint Palais sur mer.
Test de Discovery dans le vent et condition de Downwind avec nouvelle Pagaie Select X.Trek. Observation de l'intervention de la SNSM Royan (SNS162 et la première mission du nouveau semi rigide SNS039).
Je découvre cette épave. Pas difficile de comprendre qu'il s'agit d'une panne moteur et que l'évènement a eu lieu tout récemment au vu des affaires encore éparpillées. Personne à bord. Nous sommes à marée basse. Je n'ai pas de doutes sur le fait la SNSM sera sollicitée pour dégager ce navire à la faveur de la marée montante. Je reviendrais sur zone dés que j'aurais des infos sur le Canal 16.
J'ai continué ma route vers la Chaise... Mais très vite, la SNS162 intervient sur le 16. Je fais demi tour pour revenir pleine balle sur zone avec le vent et le début du courant montant dans le dos. L’État finale recherché est de se positionner en observateur de l'opération en toute sécurité et sans gêner celle ci. Je sais la station preneur d'images d'interventions. Avec la manœuvrabilité de mon kayak, j'ai aussi la capacité d'ajouter une surveillance extérieur sur les nageurs particulièrement exposées dans ce genre d'opération.
Le CROSS ETEL coordonne l'opération qui se poursuivra sur le canal 67. La situation a été évaluée par la SNSM et la tentative semble réalisable. Parmi les premières préoccupations du CROSS, la sécurité des hommes sur place et celle de la pollution éventuelle dû au naufrage (réservoir de gazoil).
Le rôle de la SNS039 (toute première intervention pour ce nouveau semi-rigide de la station de Royan) est de créer le lien entre le navire naufragé et la SNS168. Son agilité permet de se faire une conscience de la situation et est le point de coordination entre la SNS162 et les nageurs (qui ont déjà été déposés sur l'épave).
Préparation de l'opération de remorquage à bord de la SNS 162.
La toute nouvelle SNS039 est d'une agilité redoutable.
Récupération des ballons de renflouage/flottabilité par les nageurs.
Dans la zone de déferlement, la mise en place des ballons est assez délicates pour les deux nageurs.
Il est temps pour la SNS039 d'aller chercher le bout de remorquage. Tout comme la SNS162, la SNS039 possède 2 moteurs ce qui permet de se prémunir des conséquences d'une panne de l'un des deux.
Les nageurs sont toujours sous les déferlantes.
Le boute de remorquage est en route.
Le bout de remorquage est récupéré par les nageur qui doivent maintenant l'installer au niveau de la proue du navire à remorquer.
Tout est prêt pour la mise en tension du bout.
Mise en pression du bout de remorquage. Notez que le bout n'est pas dans l'alignement du fait de l'action du vent et du courant de flot additionne leurs actions de dérive. Les nageurs ont une bonne visibilités de celle ci pour aider à orienter la SNS162.
C'est un jeu de patience. Le navire naufragé reste posé sur les rochers à cet instant. La SNS 162 maintient la pression mais sans mettre la pleine puissance. Il ne faut pas casser le bout ni endommager le navire plus qu'il ne l'est déjà. Il faut donner du temps pour que la marée montante joue son rôle.
A ce stade, il est difficile de savoir comment se comportera l'épave une fois dégagée.
Le phare de Cordouan en arrière plan semble aussi surveiller l'action.
La SNS162 lutte de très longues minutes en maintenant la pression tout en douceur. Grosse expérience de la station de Royan sur le bon dosage à adopter. Les nageurs informent l'équipe de leur ressenti a bord de l'épave. La patience est la clé de la réussite.
Toujours la pression constante de la SNS162 qui fait preuve de toute l'endurance nécessaire.
La coque est toujours posée sur le socle rocheux. Mais des mouvements de coques laissent penser que le dégagement n'est plus très loin.
Voilà le bateau dégagé. La flottabilité restante du bateau est désastreuse et la voie d'eau est très importante. Le ballons flottants étaient indispensables. La mission de la SNS162 est de ne plus jamais s'arrêter jusqu'au rapatriement finale au port de Royan. Le CROSS ETEL a déjà organisé la réception de l'équipe au port de Royan permettant à la SNSM se rester concentré sur ses actions.
La récupération des 2 nageurs se fait via la SNS039.
Le SNS162 est une vedette habituellement particulièrement rapide. Mais avec une encre flottante de cet ampleur à tracter, je peux l'escorter avec mon kayak dans ces conditions favorable de vague arrière.
Je laisse l'équipe à hauteur de la plage du bureau.
Un grand bravo à l'équipe de la SNSM pour cette mission rondement menée, illustrant parfaitement l’expertise de la station de Royan en la matière. L'action du CROSS très impliqué et l'accueil du port de Royan sont aussi une des clés de réussite.
Curiosity a déjà croisé a plusieurs reprise les missions de la SNSM depuis un peu plus de 10 ans. Discovery semble bien partie pour en faire de même dans les années à venir.